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L'évolution du cabotage

Au XVIIIe siècle, plus de la moitié du trafic maritime se fait par cabotage. Dans cette activité, les ports de Libourne, Bourg, Blaye, jouent un rôle important.

Chasse-marée
- Chasse-marée -

Le cabotage international est dominé par les Hanséates. Grâce au trafic colonial, Bordeaux, premier entrepôt européen, est aussi le premier centre de redistribution. 90% des produits coloniaux sont réexportés à la fin de l'Ancien Régime. La valeur des exportations est multipliée par 14 entre1717 et 1789.

Le trafic avec les Provinces-Unies et le Royaume-Uni diminue. Ce sont les pays du nord : villes hanséatiques, Allemagne, Prusse, Scandinavie, Russie qui prennent la première place. Entre 1717 et 1777 le commerce vers ces pays est multiplié par plus de 50 en valeur et représente la moitié des exportations. Ils nous expédient du bois, des métaux et des céréales.

Le cabotage national est aux mains des Bretons. Réservé aux navires français, il concerne les 2/3 des navires qui fréquentent l'estuaire mais 1/3 seulement des tonnages.
Le vin y conserve une part importante.
Les navires bretons apportent de Bretagne, de Vendée et de Saintonge des céréales, du poisson salé, séché ou pressé, de la pierre et du sel.
Peu à peu les échanges avec Le Havre, Rouen, Dunkerque s'accroîssent.

 

Voir aussi "Le cabotage et les Hollandais" Voir aussi "Le cabotage au XIXe siècle"

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