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Renaissance et mutations au XIXe s.

La reprise du commerce colonial et des relations avec les États Unis donnent un nouvel élan au commerce maritime mais Bordeaux est supplanté par le port du Havre. En revanche, le traitement des morues de Terre-Neuve est en progression.

Le commerce du vin reste languissant et, dans la deuxième moitié du siècle, il est affecté par les maladies de la vigne.

Le commerce colonial reprend avec les Antilles (la Martinique, la Guadeloupe et plus tardivement Saint-Domingue). Mais, dès 1829, le Havre ravit à Bordeaux la prééminence dans le commerce colonial, et Londres la redistribution des produits coloniaux dans le nord de l'Europe. À la veille de la guerre de 1914 le trafic colonial ne représente plus, à Bordeaux, que 2% du tonnage importé.

Trois-mâts barque
- Trois-mâts barque -

Les relations avec les États-Unis reprennent immédiatement. À la fin du siècle des clippers déchargent du pétrole en fûts de Pennsylvanie et de Russie à Blaye et ses environs. Bordeaux a toujours un trafic croissant de morues et sert toujours de relais aux terre-neuvas bretons ou normands. La morue est séchée et salée puis réexpédiée, entre autres, vers les Îles. Des navires bordelais assurent aussi l'approvisionnement des navires sur les bancs et ramènent une partie de la pêche.

 

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