Avec une dizaine de romans, ce jeune Hambourgeois d'origine italienne
est devenu entre-temps l'une des personnalités les plus fortes
de la littérature jeunesse. Un seul titre est publié à ce
jour pour le public français, L'été de tous
les dangers (Actes Sud / junior) : sur les quais de l'Elbe,
près des docks de Hambourg se déroule une belle histoire
qui pouvait tourner mal. Ce "polar" sur fond d'estuaire
devrait, dans les collèges, faire couler beaucoup d'encre.
Hambourg, un des plus grands ports d'Europe où se côtoient
des gens, des bateaux et des marchandises venus du monde entier. Métropole
de commerce et de culture, réputée pour sa verdure et
son ouverture d'esprit. Ville bourgeoise et travailleuse, ville gouailleuse
et généreuse, ville des mouettes rieuses et des amitiés
joyeuses, mais ville aussi, comme tant d'autres, de tous les dangers.
Hambourg, c'est la ville de mon adolescence, celle de mes amitiés
profondes qui perdureront toujours. Comme le dit si bien Matthias, le
narrateur du livre, c'est une ville qui ne vous lâchera jamais,
qu'on le veuille ou non. Elle vous apprend à vivre, doucement,
brutalement, en vous en faisant voir de toutes les couleurs. Du rose
ténu et tendre d'un premier amour naissant jusqu'au noir le plus
profond du désespoir causé par la perte d'un ami - en
passant par le rouge de la révolte et le gris de tous nos désirs
non assouvis. Reste, à la fin de ce livre poignant, la couleur
de l'espoir. C'est elle qui m'a transportée tout au long de mon
travail de traduction. Qu'elle vous accompagne, chers lecteurs, tout
au long de votre lecture - et bien au-delà !
(Sylvia Gehlert, traductrice de l'ouvrage)
lire un extrait de "L'été de tous les dangers"
Deux estuaires, deux romans (texte
de C. Lippinois)